Indithermel

Etude exploratoire de nouveaux matériaux pour la conversion thermoélectrique dans la gamme 100-200 °C

Responsable scientifique : Didier RAVOT (ICG)
Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux de Montpellier, équipe PMOF
Université de Montpellier
2, place Eugène Bataillon
34095 MONTPELLIER

Partenaire(s) : Laurent CHAPUT (LPSE)
Laboratoire de Physique et de Spectroscopie Electronique
4 rue de fr?res lumi?re
68093 MULHOUSE

Nous proposons la mise en œuvre de modules thermoélectriques d’un type nouveau permettant de générer de la puissance électrique à partir des multiples sources de chaleur perdue à basse température (100-300°C) dans l’industrie (industries papetières, cimentières, pétrolières, incinérateurs, centrales nucléaires...). Cette récupération d'énergie constitue un formidable pari scientifique et technique à l'heure où le prix des combustibles fossiles atteint des plafonds inégalés (100 €/baril le 04/01/08). De plus, ce type de génération thermoélectrique est une source d'énergie verte puisqu'elle consomme de la chaleur qui serait autrement dissipée en pure perte et ne produit pas de CO2. Actuellement, de telles applications, basées sur les skutterudites, sont développées dans le domaine des températures supérieures à 400 °C mais peu de recherche sont consacrées à la récupération des énergies perdues dans le domaine de température visé par le projet.
Les matériaux actuellement utilisés au voisinage de la température ambiante sont basés sur le tellurure de bismuth dont le rendement et la stabilité diminue rapidement quand la température augmente. Notre but est donc de définir de nouvelles phases à fort rendement thermoélectrique, susceptibles de fonctionner à températures intermédiaires.