PEPETTE

Projet d’Etude Physico Economique de la Transition Technologique de l’Electro-Nucléaire

Responsable scientifique : Adrien BIDAUD (LPSC)
Laboratoire de Physique Subatomique et Cosmologie



Partenaire(s) : Philippe MENETEAU (LEPII)
Laboratoire d’économie de la production et de l’intégration internationale
 
Sylvain DAVID (IPNO)
Institut de Physique Nucléaire d’Orsay
 
Maurice PAGEL ()
Interactions et Dynamique des Environnements de Surface

L’électricité nucléaire est produite aujourd’hui essentiellement par une seule famille de réacteurs utilisant de l’eau légère et de l’uranium enrichi. Les réserves affichées d’uranium naturel permettraient aux réacteurs actuels de fonctionner entre 80 et 250 ans au rythme actuel de consommation. Cependant, en cas de déploiement important de centrales nucléaires, de fortes tensions pourraient apparaitre pour cette ressource au cours de ce siècle. Seul le déploiement de nouvelles filières de réacteurs faiblement consommatrices de ressources pourraient relâcher une partie de ces tensions. Ainsi, pour contribuer significativement et durablement à la transition énergétique vers un monde moins consommateurs de fossiles et moins émetteur de CO2, le nucléaire pourrait lui aussi avoir à vivre une transition technologique complexe. Les nombreuses solutions envisagées, leurs cinétiques de déploiement, leurs capacités à répondre à des problématiques propres au nucléaire ( inventaire fissile initial, déchets, prolifération…) font que la transition technologique nucléaire pourrait prendre de multiples formes. Sa forme dépendra du cadre économique, technologie, stratégique particulier à chaque acteur, pays ou entreprise électrique dans un contexte d’un marché mondial d’uranium naturel plus ou moins tendu.
L’objectif global de ce projet interdisciplinaire est de rechercher les éléments de contexte économique favorables aux différentes technologies, d’estimer les régulations et incitations financières qui pourraient inciter des acteurs à changer de technologies et de préciser des paramètres de physique maximisant ces incitations.